présentation de Gotz
Gotz Donaghy Philippe Artiste Plasticien
Depuis plus de 20 ans, Gotz peint l'humain et les émotions.
Il sonde les profondeurs de l'être en quête de l'universel,
ce qui nous relie tous, le coeur.
Derrière les corps, il caresse le sacré et l'éternel. Derrière le décor, il nous dévoile l'impermanent. Quand l'Art devient intuition, le peintre s'efface devant sa création et, dans une explosion de lumière, l'oeuvre témoigne alors au monde.
Né en France en 1964, Gotz aborde toutes les formes d'expression plastique avant de se consacrer à la peinture. Il vit depuis 1991 à Moorea au milieu de l'exubérante végétation de l'île. Il est aussi designer, illustrateur et dessinateur de bandes dessinées
Gotz expose régulièrement à la Galerie des Tropiques à TAHITI et est représenté
- à BORA-BORA par la Galerie ALAIN & LINDA et la Galerie Bora Art Upstairs
- à NOUMEA par la galerie "le chevalet d'Art"
> Né en France en 1964 sous le signe de la Balance et du Dragon, je passe une enfance heureuse sous le soleil du Midi.
Derrière les corps, il caresse le sacré et l'éternel, derrière le décor, il nous dévoile l'invisible et l'impermanent.
Gotz : Je viens de l'assemblage de matières. Au début, je ne faisais pas de peinture proprement dite, mais je faisais du moulage et du modelage, j'assemblais des matériaux, de l'os, du cuir, du métal, de la céramique, des plumes, etc... Je travaillais sur le thème de la mort avec des ossements et des crânes.
Aujourd'hui j'utilise peu de matériaux dans mes tableaux, je veux arriver plus vite à l'essentiel : peindre, jouer avec les formes et les lumières parce que c'est ça qui me plaît, c'est là que je me sens bien !
Gotz : J'ai beaucoup cherché sur la symbolique des choses, dans différentes cultures, pour comprendre et tenter d'expliquer "l'ordre des choses" en assemblant les symboles comme dans un langage. J'en suis même arrivé à écrire des morceaux de textes dans des tableaux. Ce qui me gênait, c'est que les gens ne regardaient plus les tableaux mais essayaient de comprendre ce qui était écrit dessus
Gotz : L'oeuvre est le lien entre l'artiste et celui qui regarde. Un ami me disait, «l'art est un pont». Il a raison. Celui qui regarde est d'un côté, l'artiste de l'autre, entre les deux, l'oeuvre. On peut passer d'un côté comme de l'autre, on peut traverser grâce à l'oeuvre.
Gotz : Chaque personne voit des choses différentes dans les tableaux. C'est une évidence. Sachant cela, ce n'est plus ce que je veux y mettre qui est le plus intéressant mais ce que chacun y puise. Selon le regard et la disponibilité de chacun, il y voit des choses différentes.
> Dans les vernissages, on me demande parfois, après avoir apprécié un tableau ce que j'y ai mis. Quelquefois je fais une lecture symbolique du tableau, mais en règle générale, je raconte plutôt la petite histoire du tableau : ce qui m'y a amené, ce qui me plaît.Très souvent, il y a des corrélations, un écho entre leur histoire personnelle et le tableau. Alors, le regard s'éclaire...
Gotz : La Polynésie habite tous mes tableaux, comme moi, j'habite la Polynésie, dans les couleurs et les contrastes de plus en plus forts. J'ai parfois l'impression que j'exagère dans les couleurs, mais je mets le nez dehors et je réalise que non, je n'exagère pas ! Ca pète la lumiére, ici ... C'est incroyable !
Pour le tatouage, c'est pareil, les corps sont marqués, tracés, gravés, des formes et des symboles sont écrits à l'intérieur, ces effets découlent du tatouage.
Isa : « Justement , parle nous du tatouage »
Pendant des années, j'ai appris des tatoueurs et des tatoués, je l'ai pratiqué avec passion et c'est quelque chose d'extrêmement fort et puissant. Ça m'a mobilisé pendant plus de 10 ans.
Il a trois choses dans le tatouage : le tatoué, le tatoueur et l'esprit du tatouage. Par exemple, j'en ai parlé avec plusieurs tatoués : le tatouage est déjà là avant d'être fait. On répond presque à un besoin. Le motif est déjà là, mais n'est pas encore tracé. Donc on va voir le tatoueur en disant, j'aimerais un motif ici et si on a confiance, on dit «qui ressemblerait à cela», sans le guider plus.
Isa: « de la peau »
La peau est le lien entre l'intérieur et l'extérieur, dans la symbolique, c'est très puissant. La différenciation du "moi" et du monde. Où commence mon univers personnel et où commence le reste du monde, comment je le ressens ? La peau est le plus grand organe du corps et au niveau sensibilité, c'est l'organe le plus important, qui sent le chaud, le froid, les textures, les mouvements... Les contacts avec le monde extérieur, les caresses, les manifestations épidermiques de l'émotionnel. C'est un organe de surface, et, dans la peinture, on travaille la surface.
Je suis du signe de la Balance et souffre de l'indécision depuis toujours. L'indécision, c'est terrible, mais, en contre- partie, j'arrive facilement à accepter que deux choses antagonistes co-existent, dans le même instant, dans le même corps, dans la même pensée...
Dans mon art, je cherche l'intermédiaire, l'équilibre (le besoin d'équilibre et de justice de la balance) : mes corps masculins ont une part de douceur et de féminité, mes corps féminins ont une part de force et de masculinité.
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